LOASIS d’Audrey Boulin pour retrouver des cheveux en pleine santé et se retrouver
Besoin de vous ressourcer ? De vous accorder une pause tout en prenant soin de vos cheveux, de votre santé et de la planète ? LOASIS d’Audrey Boulin vous attend à Vendin-lès-Béthune. Depuis 2019, la reconvertie du monde de la mode met ses doigts de fées, sa douceur et sa bienveillance à votre service.

Audrey Boulin a déjà vécu plusieurs vies professionnelles. C’est en tant que designer de mode qu’elle a démarré sa carrière. Un bac Arts appliqués en poche, elle décroche un BTS Stylisme de mode puis une licence pro Textile. Elle exerce ensuite majoritairement en free-lance. “J’en ai eu marre. Marre de passer 9 h par jour derrière un ordinateur. J’avais envie de toucher… Designer, c’était un métier trop intellectualisé.” Au moment de ce ras-le-bol, Audrey rencontre une maquilleuse en formation et c’est là que s’amorce sa première reconversion : elle devient maquilleuse-coiffeuse dans le domaine de la mode. “J’étais en milieu photo, je travaillais pour l’apparence.” Mais au bout de huit ans, Audrey ne trouve plus de sens à ce qu’elle fait. “C’était vraiment très mercantile. J’étais aussi frustrée de ne pas aller plus loin dans le cheveu, car je ne faisais que de la mise en forme.” Elle fait alors “un burn-out/bore-out” et, dans le même temps, déclare une dermatite périorale : “Un eczéma autour de la bouche.” S’ensuit alors une “grosse prise de conscience : j’ai commencé à décortiquer tout ce que je mettais sur ma peau”. Audrey mène une réflexion sur les cosmétiques, leurs compositions. “Quand on s’y met, on tombe dans une spirale vertueuse : on change tout ! La porte d’entrée pour moi, ça a été les cosmétiques car j’y étais le plus confrontée. On se pose ensuite la question des cheveux, on pense aux déchets, on commence à consommer seconde main pour les vêtements, les meubles… On voit les choses sous un autre angle : on change !”
À l’époque où Audrey vit cette transformation, “on en était au début de l’avènement du DIY (do it yourself) pour les cosmétiques, se souvient-elle. De fil en aiguille, j’ai eu l’idée de créer un salon de coiffure qui correspondrait à mes besoins.” En opposition avec les salons traditionnels où il y a un certain “jugement et une méconnaissance des allergies et des problèmes de peau”. La graine de LOASIS est plantée. Nous sommes en octobre 2017.

Un salon pour les femmes, dans tous les cycles de leur vie
Audrey entreprend alors de se former et valide un CAP coiffure. Elle s’intéresse également beaucoup à la coloration végétale et décide de se spécialiser. “J’ai constaté que j’allais toucher un public fragilisé, alors je me suis aussi formée à la socio-coiffure en parallèle.” Elle y apprend les clés et la posture pour accompagner ce type de clientèle. “C’est de la coiffure adaptée”, résume-t-elle. Séduite par le dynamisme de la CABBALR (Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay Artois Lys romane), notamment en matière d’Économie sociale et solidaire, la native d’Auchel choisit de s’installer à Vendin-lès-Béthune : un retour aux sources. Elle bénéficie ainsi également d’un accompagnement “pour le montage de dossier, pas des moindres”. LOASIS Coiffure végétale ouvre ses portes en mai 2019. Une ouverture marquée par “une forte démarche écoresponsable et un axe de préservation de la santé”.
Six ans après ses débuts, la coiffeuse dresse une forme de bilan : “Comme toute chose qu’on plante, ça se développe… Je suis aujourd’hui beaucoup plus riche d’expériences et de pratiques. Je définis les choses autrement.” Ainsi, au fil du temps, Audrey a réalisé que LOASIS était en fait “un salon de coiffure thérapeutique ®”, avec deux axes : la coloration végétale et la coiffure thérapeutique. “Je m’adresse aux femmes, ça c’est indéniable.” Les femmes souffrant de pathologies (allergies, alopécie…), celles en traitement médicamenteux ou encore celles en période de transition (changement hormonal, grossesse, ménopause…) “J’accompagne les femmes dans tous les cycles de leur vie, résume Audrey. Dans leur mal-être aussi parfois.” Parmi sa clientèle, la coiffeuse recense bon nombre d’hypersensibles, qui ont besoin d’un espace pour se reconnecter à elles-mêmes, et qui n’ont ainsi pas à se confronter à un salon traditionnel. Dès son ouverture, une autre particularité de LOASIS a d’ailleurs été d’accueillir une seule personne à la fois. “J’avais vraiment envie d’être dans le respect de la cliente, et de moi-même aussi. Ça permet d’offrir une prestation qualitative, presque de luxe. Ça doit venir de mon expérience de maquilleuse professionnelle où j’étais en face-à-face avec l’artiste, la mannequin…” Et Audrey d’ajouter : “Recevoir en privé, ça permet de respecter le parcours de chacune : parcours médical, parcours émotionnel. Ça crée un espace intime, confidentiel, une confiance se fait. Cela permet, pour certaines, de déposer leur fardeau et de repartir plus légères.” Des clientes viennent d’ailleurs même sans avoir réellement besoin de coloration, mais simplement car elles ont envie de voir Audrey.
“LOASIS évoque un refuge apaisant, un lieu naturel et ressourçant où l’on prend le temps de se retrouver, s’apaiser, se soigner.”
Audrey BOULIN



LOASIS comme refuge où retrouver l’amour de soi
Bien sûr, la coloration végétale reste le cœur de métier d’Audrey. “C’est ce qui amène une réponse aux problématiques exposées. Cela permet de se sentir belle, de se retrouver.” Mais l’axe “chevelure santé” s’est développé, avec les solutions de remplacement. Là aussi, Audrey apporte sa touche : elle propose une recoupe des prothèses capillaires (agréées par la CPAM), afin de faire une réelle adaptation au visage. Car à LOASIS, c’est le public de prédilection. “J’accompagne des femmes souffrant de cancer, en amont et en aval de la chimiothérapie” : prothèse, turban, modelage crânien, première coupe après repousse…
Est-ce qu’Audrey regrette son ancienne vie ? “Ça me manque quand même parfois car j’aime bien révéler les beautés, maquiller, générer de belles images. Mais ça ne me manque pas de me lever à 4 h, de faire beaucoup de route et d’être dans les embouteillages, de ne pas avoir de week-end ou de jour férié. J’aspirais à une vie plus cool et plus proche de chez moi.” Aujourd’hui, la volonté d’Audrey est “d’asseoir sa position de socio-coiffeuse dans son salon de coiffure thérapeutique ®, d’orienter ses pratiques vers la santé et son respect.” Elle est d’ailleurs à la recherche de partenariats avec des associations médicales du territoire car, selon elle, il est important de s’offrir “une parenthèse quand on traverse un épisode un peu secouant. Travailler l’image permet de travailler la confiance, l’amour de soi. Et ça aide à traverser la maladie, les épreuves et les transitions”. Si vous vous retrouvez dans ces mots, dirigez-vous vers LOASIS sans hésiter : vous en ressortirez confiante et apaisée. Expérience testée et approuvée, avec une confiance renouvelée depuis six ans.
LOASIS Coiffure végétale, 3 bis rue Pierre-Mendès 62232 VENDIN-LÈS-BÉTHUNE
Sur rendez-vous au 06 73 12 57 77 ou loasiscoiffurevegetale.booksy.com
Facebook/Instagram : loasiscoiffurevegetale
La coloration végétale, c’est quoi ?
C’est une coloration à base de plantes, qui vient essentiellement d’Inde et d’Afrique du Nord. Elle existe depuis l’Antiquité.
“Comme pour toutes les plantes, cela a des vertus, souligne Audrey Boulin. En plus de venir colorer et de cacher les cheveux blancs, cela soigne le cheveu !” Le cheveu est gainé, la chevelure plus soyeuse. “Par contre, on ne peut pas tout faire : uniquement des couleurs chaudes (des marrons, des cuivrés…)”
Pas négligeable : la coloration est compatible avec certaines pathologies – elle n’aggrave pas – et aussi avec les traitements médicamenteux (dont la chimiothérapie), la grossesse, l’allaitement…
La coloration chimique, c’est pas fantastique !
“Ça fait quelques années qu’on sait que la coloration chimique est vectrice de cancer de la vessie, et des soupçons existent sur le lien de causalité entre la coloration chimique, les permanentes et défrisages, et les cancers féminins. On constate aussi des incidences pour les lissages permanents. Tout ça n’est pas anodin pour la santé !” Ça n’est pas bon pour la planète non plus, car c’est polluant.
Depuis la Covid, Audrey note une prise de conscience dans le monde cosmétique, avec une apparition de compositions plus respectueuses, plus douces et naturelles, ainsi qu’un avènement des huiles et des huiles essentielles. “Chez les coiffeurs, cette transformation est plus véhiculée par les marques. C’est une autre philosophie, tout le monde n’est pas prêt à se remettre en question. On ne peut pas proposer de coloration végétale si, soi-même, on n’est pas convaincu !”


